L’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie, à Montréal, vient d’adopter un règlement visant à permettre de nouvelles activités d’agriculture urbaine sur son territoire, dont l’aquaculture et la pisciculture.

Après avoir mis à la disposition des citoyens des saillies de trottoir pour la culture potagère (pour lire l’article, cliquer ici), l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie poursuit ses démarches pour favoriser l’essor de l’agriculture urbaine en modifiant son règlement d’urbanisme. L’agriculture urbaine est donc maintenant permise sur les toits et en serre, dans les zones commerciales et industrielles, et peut être pratiquée à des fins commerciales. Par exemple, les activités maraîchères ou horticoles seraient autorisées dans les secteurs de la Plaza St-Hubert, du marché Jean-Talon et de la rue Masson.

C’est également la première fois à Montréal qu’un règlement d’urbanisme introduit les notions d’aquaculture, soit la production végétale ou animale en milieu aquatique, et de pisciculture, l’élevage de poissons.

« Notre arrondissement est devenu un véritable leader en matière d’agriculture urbaine à Montréal. Je suis fier d’annoncer qu’hier, nous avons adopté un règlement afin de permettre l’agriculture industrielle, la pisciculture, l’aquaculture et l’horticulture. C’est une première à Montréal! », a mentionné François Croteau, le maire de l’arrondissement Rosemont-Petite-Patrie, lors du lancement du livre de Vivre en Ville, « Villes nourricières ».

L’initiative compte de nombreux objectifs: mettre à profit l’agriculture urbaine comme outil de développement économique, contribuer à la sécurité alimentaire des ménages, augmenter les surfaces végétalisées, diminuer les distances entre les lieux de productions et de consommation, revitaliser les quartiers.